On en vient même à se demander si on regarde bien les collections été. Les coloris sont pastels, pales, buvards, voir fades et subsistent beaucoup de noirs et blanc. On en vient à sa demander si les créateurs, cette saison, n’ont pas eu peur de la couleur. Mais côté forme, structure du vêtement, rien de très extraordinaire non plus, sauf chez Balenciaga. Même Victor&Rolf sont décevants cette saison. J’attendais donc de voir le début des défilés parisiens avec impatience, mais je n’y ai pas plus trouvé mon bonheur. John Galliano chez Dior est resté très sage, Jean-Paul Gaultier reste fidèle à lui-même, sans plus d’originalité et on s’ennuie à mourir chez Sophia Kokosaloki, qui nous a pourtant prouver plus d’une fois son talent.
Vous noterez donc pour l’été prochain, de mettre au placard l’ensemble de vos tenus aux couleurs trop criantes, et de ressortir les tons pastels. En revanche, si les couleurs ne sont pas présentent, les imprimés reviennent en force, chez Balenciaga, Gucci et autres Dolce&Gabbana. Total look imprimé, touche raffinée ou motif graphique, l’imprimé est présent chez de nombreux créateurs. Ces derniers l’utilisent sous toutes ses formes : peint, tissé, imprimé. Côté pantalon, bermuda et autres pantacourts, oublié le slim, totalement out pour cet été (sauf si vous êtes fan de Balenciaga). Cet été nos gambettes seront à l’aise en berbuda ou pantalons dont la forme est un croisement entre le sarouel et le jodhpur, très tendance cet hiver.
J’espère donc que la suite des défilés parisiens va s’avérer plus fructueuse et nous donner envi de nous habillé pour l’été prochain.
Armani
Chez Armani, chic et élégance sont toujours de rigueur. Les couleurs prédominantes sont le gris délavé et le marine virant au pétrol, avec quelques passages noirs. Mais les tenus restent quasi monochromes, avec une légère touche de blanc. Les matières sont souples, fluide et aériennes. On notera particulièrement les bermudas larges, très en vogue pour cette saison, rattachés par un savant petit nœud à hauteur de genoux, de même pour les jupes. Et surtout n’oubliez pas, cet été, vous porterez vos fourreaux et robes longue avec de ballerines, babouches ou claquette, mais surtout pas de talons.









Balenciaga
Nicolas Ghesquiere chez Balenciaga, nous surprend toujours de saison en saison, mais pas toujours dans le bon sens. Chère fashionitas fan de Nicolas, cette saison vous ferez tapisserie. Et oui, durant ce défilé, peut de formes différentes. Presque la même forme de robe reprise à foisons, la même forme de tailleur-jupe ou tailleur-pantalon. Côté structure, Nicolas Ghesquiere est une géni. Très structuré, prés du corps, presque futuriste. On se souviendrait presque de certain modèles du très talentueux Thierry Mugler du temps où il défilait encore. En revanche aucun imprimé n’est identique. On en aurait presque une fracture de l’œil tellement on voit défiler d’imprimer différents. Ils vont rappellerons les tapisseries, les tapis ou la moquette de la maison de votre grand-mère, voir de votre arrière grand-mère. Au moins ici on ne se plaindra pas du manque de couleurs. Mais un juste milieu aurait été nécessaire. A la fin du défilé on est heureux de découvrir des silhouettes semblant venir d’une autre planète, dans leurs armures monochromes. Attention tout de même à ne pas sombrer dans le remake d’un ancien épisode de Bioman.















Balmain
Deuxième saison de Christophe Decarnin chez Balmain. Ce dernier a su lui redonner un coup de jeune, sans pour autant renier le style Balmain. Cette collection est agréable à regarder même si elle est un petit peu fouillis. On notera bien la tendance indienne qui se dégage de son défilé. Beaucoup de frange, un style décontracté mais toujours élégant, faisant face à des robes du soir brodées. On retiendra plus particulièrement de ce défilé, les magnifiques petites robes courtes, très rock’n’roll.

















Deuxième saison de Christophe Decarnin chez Balmain. Ce dernier a su lui redonner un coup de jeune, sans pour autant renier le style Balmain. Cette collection est agréable à regarder même si elle est un petit peu fouillis. On notera bien la tendance indienne qui se dégage de son défilé. Beaucoup de frange, un style décontracté mais toujours élégant, faisant face à des robes du soir brodées. On retiendra plus particulièrement de ce défilé, les magnifiques petites robes courtes, très rock’n’roll.







Dior
John Galliano est resté très sage pour cette collection. Le moins que l’ont puisse dire c’est qu’il ne nous propose que du commercial. C’est Bernard Arnaud qui va être content. Il y a de grande chance pour que la clientèle qu’il avait perdue ces dernières années et qui s’était alors rabattu sur Chanel, revienne mettre les pieds dans ses boutiques Dior. Mais nous ne nous en plaindrons pas. Bien au contraire. Cette collection n’est pas extraordinaire, mais on a tout de même envi de tout acheter, tellement on se voit bien dans ce petit tailleur si bien coupé ou cette robe si sexy. Parce que cette saison chez Dior, c’est la glamour qui est de rigueur. Tous les styles de glamour : année 40, femme fatal, star italienne… cette saison Dior nous rend belle et désirable.
John Galliano est resté très sage pour cette collection. Le moins que l’ont puisse dire c’est qu’il ne nous propose que du commercial. C’est Bernard Arnaud qui va être content. Il y a de grande chance pour que la clientèle qu’il avait perdue ces dernières années et qui s’était alors rabattu sur Chanel, revienne mettre les pieds dans ses boutiques Dior. Mais nous ne nous en plaindrons pas. Bien au contraire. Cette collection n’est pas extraordinaire, mais on a tout de même envi de tout acheter, tellement on se voit bien dans ce petit tailleur si bien coupé ou cette robe si sexy. Parce que cette saison chez Dior, c’est la glamour qui est de rigueur. Tous les styles de glamour : année 40, femme fatal, star italienne… cette saison Dior nous rend belle et désirable.



















Dolce&Gabbana
Les trublions de la mode italienne sont bien décevant cette saison. Moi qui comptais au moins sur eux pour relever le niveau en terme de fantaisie et provocation, je fus surprise de m’ennuyer à mourir en visionnant leur collection. L’été prochain, chez Dolce&Gabbana ont reprend la même chose que la saison précédente, ici la collection hier, et on recommence. On retrouve donc, pour les pièces qui mérite un peu d’attention, les petites robes emballées de tulles. Pour cet été c’est de la tapisserie, savamment choisi, que le tulle recouvre. Et oui, ici aussi on fait tapisserie, pourtant matière hivernale, elle s’impose cette saison comme une tendance chez plusieurs créateurs. Mais contrairement à Balenciaga, nous ne sommes pas atteints d’indigestion, bien au contraire. Les imprimés sont choisis avec goût. On remarquera particulièrement les magnifiques robes, en fin de défilé, peinte de fleurs dans un style graphique très tendance.
Les trublions de la mode italienne sont bien décevant cette saison. Moi qui comptais au moins sur eux pour relever le niveau en terme de fantaisie et provocation, je fus surprise de m’ennuyer à mourir en visionnant leur collection. L’été prochain, chez Dolce&Gabbana ont reprend la même chose que la saison précédente, ici la collection hier, et on recommence. On retrouve donc, pour les pièces qui mérite un peu d’attention, les petites robes emballées de tulles. Pour cet été c’est de la tapisserie, savamment choisi, que le tulle recouvre. Et oui, ici aussi on fait tapisserie, pourtant matière hivernale, elle s’impose cette saison comme une tendance chez plusieurs créateurs. Mais contrairement à Balenciaga, nous ne sommes pas atteints d’indigestion, bien au contraire. Les imprimés sont choisis avec goût. On remarquera particulièrement les magnifiques robes, en fin de défilé, peinte de fleurs dans un style graphique très tendance.







Gucci
Chez Gucci, par Frida Gianni, la silhouette est monochrome relevée d’une ceinture ou tricolore. Mais pas n’importe quelles associations de couleurs : soit noir-blanc-jaune, soit noir-blanc-rose. Les imprimés, géométriques ou fleurs sont ici déclinés dans un style toujours très graphique. Cette collection est fraîche et agréable, les matières fluides, soyeuses et brillantes, la taille est ceinturée, et chaque tenue dispose de son petit détail qui fait tout la beauté du modèle : boucle bien placée, ceinture, plis ou fente idéalement placés. Collection sans risques, mais parfaite.
Chez Gucci, par Frida Gianni, la silhouette est monochrome relevée d’une ceinture ou tricolore. Mais pas n’importe quelles associations de couleurs : soit noir-blanc-jaune, soit noir-blanc-rose. Les imprimés, géométriques ou fleurs sont ici déclinés dans un style toujours très graphique. Cette collection est fraîche et agréable, les matières fluides, soyeuses et brillantes, la taille est ceinturée, et chaque tenue dispose de son petit détail qui fait tout la beauté du modèle : boucle bien placée, ceinture, plis ou fente idéalement placés. Collection sans risques, mais parfaite.
Jean Paul Gaultier
Cette saison la femme Jean Paul Gaultier est une aventurière. Mais pas n’importe laquelle, celle de nos livres d’enfants. Tour à tour parcourant le Sahara à dos de chameau, ou les mers les plus dangereuses, Jean Paul Gaultier, tout au long de son défilé nous raconte une histoire, comme il sait si bien le faire. On s’imagine dans le désert au milieu des touaregs ou pirate (des caraïbes !) découvrant un magnifique trésor. Mais quel peu bien être ce trésor ? Jean Paul Gaultier nous surprend en fin de collection en proposant une série de robes blanches, identifiables comme une suite de robe de marié toutes plus belles les unes que les autres. Lui qui n’est pourtant pas reconnu pour être un géni dans ce domaine, nous surprend largement. Le mariage ferait-il lui aussi parti du destin de nos aventurières ? Pour lui le mariage représente-il aujourd’hui la même chose que les aventures de nos héroïnes en début de défilé ? Qui sait l’amour est peut être le trésor qu’elles ont découvert ? Une chose est sur, après son défilé, on a qu’une envie, trouver son pirate ou prince du désert pour enfiler ces magnifiques robes au crochet, immaculée et aérienne.
Cette saison la femme Jean Paul Gaultier est une aventurière. Mais pas n’importe laquelle, celle de nos livres d’enfants. Tour à tour parcourant le Sahara à dos de chameau, ou les mers les plus dangereuses, Jean Paul Gaultier, tout au long de son défilé nous raconte une histoire, comme il sait si bien le faire. On s’imagine dans le désert au milieu des touaregs ou pirate (des caraïbes !) découvrant un magnifique trésor. Mais quel peu bien être ce trésor ? Jean Paul Gaultier nous surprend en fin de collection en proposant une série de robes blanches, identifiables comme une suite de robe de marié toutes plus belles les unes que les autres. Lui qui n’est pourtant pas reconnu pour être un géni dans ce domaine, nous surprend largement. Le mariage ferait-il lui aussi parti du destin de nos aventurières ? Pour lui le mariage représente-il aujourd’hui la même chose que les aventures de nos héroïnes en début de défilé ? Qui sait l’amour est peut être le trésor qu’elles ont découvert ? Une chose est sur, après son défilé, on a qu’une envie, trouver son pirate ou prince du désert pour enfiler ces magnifiques robes au crochet, immaculée et aérienne.











Roberto Cavalli
Roberto Cavalli, synonyme de glamour, sexy et femme fatale, nous propose pour l’été prochain d’être l’héroïne des photos ou films de David Hamilton. Cette collection très année 70, nous offre un florilège de robes toutes plus légères les unes que les autres. Soie, dentelle, mousseline à glissés sur une peau nue, feront parties de notre garde robe de l’été. Une collection toute en raffinement et élégance à porter tout au long de la journée et pour toutes les occasions. Vivement cet été avec Roberto Cavalli.
Roberto Cavalli, synonyme de glamour, sexy et femme fatale, nous propose pour l’été prochain d’être l’héroïne des photos ou films de David Hamilton. Cette collection très année 70, nous offre un florilège de robes toutes plus légères les unes que les autres. Soie, dentelle, mousseline à glissés sur une peau nue, feront parties de notre garde robe de l’été. Une collection toute en raffinement et élégance à porter tout au long de la journée et pour toutes les occasions. Vivement cet été avec Roberto Cavalli.







Sophia Kokosalaki
Cette saison chez Sophia Kokosalaki sera bicolore ou ne sera pas. Seuls le noir et le blanc sont autorisés. On retiendra, parmi une collection plutôt classique et peu originales quelques belles pièces jouant avec les plissés et les matières.
Cette saison chez Sophia Kokosalaki sera bicolore ou ne sera pas. Seuls le noir et le blanc sont autorisés. On retiendra, parmi une collection plutôt classique et peu originales quelques belles pièces jouant avec les plissés et les matières.





Viktor&Rolf
Mes chouchous aurait-ils manqué d’imagination pour cette saison ??? On identifie rapidement le thème : Pierrot. D’où des coloris se limitant au noir et blanc, avec quelques petites touches de roses très pâle, des volants et pompons caractéristique de cette poupée triste. Et tout comme son héro, la collection reste relativement triste, malgré quelques jolies pièces.
Mes chouchous aurait-ils manqué d’imagination pour cette saison ??? On identifie rapidement le thème : Pierrot. D’où des coloris se limitant au noir et blanc, avec quelques petites touches de roses très pâle, des volants et pompons caractéristique de cette poupée triste. Et tout comme son héro, la collection reste relativement triste, malgré quelques jolies pièces.











Zac Posen
Aaaaah !!! Zac Posen, en plus d’être beau, est très doué et nous propose toujours de magnifiques collections, faites de raffinement, d’élégance et d’originalité. Ce styliste US, financé par Puff Daddy, mériterais de défilé à Paris face aux grands noms de la couture française, à qui il n’a rien à envier. Enfin un américain qui ne fait pas dans le minimalisme. Sa collection est fraîche et sens (enfin) l’été. La palette de couleur est large : blanc, noir, mastic, gris, orange, jaune, corail, bleu roi, turquoise. Il y en a pour tous les goûts. Idem pour les formes. Petite robe courte et légère pour le jour, pantalon classique agrémenté d’un bustier plus fantaisie, robe fourreau pour le soir ou le jour, robe
Aaaaah !!! Zac Posen, en plus d’être beau, est très doué et nous propose toujours de magnifiques collections, faites de raffinement, d’élégance et d’originalité. Ce styliste US, financé par Puff Daddy, mériterais de défilé à Paris face aux grands noms de la couture française, à qui il n’a rien à envier. Enfin un américain qui ne fait pas dans le minimalisme. Sa collection est fraîche et sens (enfin) l’été. La palette de couleur est large : blanc, noir, mastic, gris, orange, jaune, corail, bleu roi, turquoise. Il y en a pour tous les goûts. Idem pour les formes. Petite robe courte et légère pour le jour, pantalon classique agrémenté d’un bustier plus fantaisie, robe fourreau pour le soir ou le jour, robe
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