La semaine dernière se tenait à Paris la dernière saison des défilés de Haute Couture. Celle-ci fut particulièrement marquée par la mise en liquidation de la maison Lacroix qui pourtant nous présenta un très beau défilé contrairement à d'autres maison dont le défilé s'apparentait plus à un défilé de prêt-à-porter qu'un défilé de Haute Couture. Néanmoins, nous aurons pu remarquer quelques éléments marquant : peu de fioritures, crise oblige, mais beaucoup de féminité. De la dentelle, beaucoup de dentelles même pour certain. Nous noterons d'ailleurs le retour des collants en dentelles, l'arrivée du leggings en dentelle (il était temps, ça fait 2 ans que j'étrenne le mien!). Nous retrouvons également pas mal de drapés et de volants. Les coupes restent fluide et prés du corps. Et le couleurs, outre le noir, cette hiver sera le bleu électrique (ouf on ne voit plus de violet!).
Chanel
Comme d'habitude, rien de transcendant. Du Chanel pur et dur, si ce n'est un brin plus mémé que d'habitude. A croire qu'en temps de crise il n'y a plus que les milliardaires du 4eme age qui achètent de la Haute Couture. Bref, encore heureux que Karl dessine les robes de ses égéris pour les évènements spéciaux auxquels elles participent parce que ce n'est pas son défilé qui va nous faire rêver. On notera principalement les collants en dentelle (à banir ici car ils ont plus tendance à faire grand mère et grossir les jambes que rendre sexy), et la traine (trop) droite et (trop) étroite. Donc à part quelques modèles qui sortent du lot, rien d'extraordinaire.
Lacroix
Rien ne va plus dans cette maison de couture dont les créations sont facilement identifiables. Comme à sont habitude, Chistian Lacroix à su intégrer ses influences d'Arles tout en nous proposant de magnifiques modèles portable et faisant honneur à la Haute Couture. Beaucoup de noir, mais toujours relevé de détails : dentelle, tulle, sequins, rubans, broderies, rouge ou or.
Alexandre Matthieu et Alexis Mabille
Voici deux "jeunes" stylistes à être rentrer au au sein de la Chambre Syndicale de la Haute Couture il y a quelques années et qui survivent malgré la crise. Surement parce qu'ils présentent des collections qui restent trés commerciales. Et donc vendables, mais qui malheureusement ne permettent pas de se démarquer et de mettre leur créativité en avant. On notera néanmoins quelques jolis modèls pour chaqu'un avec de jolis détails de broderie, de tulle et de dentelle.
Dominique Sirop
Lui aussi, un des derniers styliste à avoir intégrer la Chambre Syndicale de la Haute Couture, mais tout de même un peu plus vieux que nos deux "jeunes talents" cités ce-dessus. Il nous propose ici une belle collection hiver relativement fraiche avec quelques robes bleues et de joli gris perle. Le corps est sublimé par des coupes à la fois vaporeuses et près du corps dans du satin rappelant les déesses grecs...
Givenchy et Dior
Chez Dior on se demande s'il Galiano à eu le temps de terminer sa collection. A moins que la crise ne nous permette pas de s'habiller en haut et en bas. On se promène donc torse-nu ou en culotte avec juste une veste. Donc une collection qui parait inachevée et surtout qui reprend les modèls de nombre de collections passées. Donc aucune créativité, aucune originalité.
En revanche, Givenchy nous surprend à chaque saison. On pensait avoir saisi le style de Ricardo Tisci, c'est à dire noir et minimaliste. Mais pas du tout. Si à chaque saison il nous reprose des modèles noirs et épurés, il sait injecté des touches de couleurs et des détails toujours bien placés. Il nous propose ici une collection assez structurées avec des ajouts orientaux pour une collection à la fois moderne et ethnique.
Armani Privé
Giorgio Armani retravaille dans cette collection le tailleur pantalon. Sous toutes ses formes : pour le jour, le soir ou la nuit. Pour travailler, prendre un verre, danser toute la nuit. Du noir, du gris mais aussi quelques touche de bleu électrique. Une belle collection fidèle à la classe italienne d'Armani.
Elie Saab
Je garde le meilleur pour la fin. Une fois de plus mon chouchou m'a ravie par sa collection fraiche et jeune. Il nous présente ici un défilé presque monochrome : du blanc, du blanc cassé, du crème... Chez Elie Saab on ne sent pas la crise. Seul fil conducteur de cette colection la non-couleur qu'est le blanc, sinon, du long, du court, des coupes près du corps, de l'opulence, du drapé, du plissé, du froissé, du brodé... bref, tous les éléments pour faire une véritable collection de Haute Couture
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire